La suite de Millenium ne sera pas publiée !

La compagne de Stieg Larsson a annoncé qu’elle ne fera pas éditer le quatrième roman de l’auteur défunt.

Eva Gabrielsson, qui détient le manuscrit inachevé d’un quatrième tome de la saga Millenium que son compagnon Stieg Larsson avait écrit juste avant sa mort et qui n’est jamais sorti de son ordinateur, assure dans une interview publiée le 23 août par le quotidien britannique Daily Mirror qu’elle ne ferait pas publier la suite des aventures du journaliste Mikael Blomkvist et de la hackeuse Lisbeth Salander.

La compagne de l’auteur défunt, qui ne touche pas un centime sur les ventes des livres de son compagnon, dénonce le détournement des valeurs de Stieg Larsson au nom du seul profit.

Source : Livre Hebdo du 25.08.10

Nouveautés

La Médiathèque vous propose désormais

une sélection de romans adultes en audio !  

  

Ce sont ainsi environ trente titres qui vous attendent, parmi lesquels :

Shutter Island / Dennis Lehane

Le Prédicateur / Camilla Läckberg

Dans les bois / Harlan Coben

Le rapport de Brodeck / Philippe Claudel

et bien d'autres encore...

 

N'oubliez pas que nous pouvons également faire venir

de nouveaux livres audios de la Médiathèque Départementale !

 

Le bibliothécais sans peine

Lorsque vous vous rendez dans votre bibliothèque, vous vous rendez compte que les bibliothécaires, comme toutes les professions, ont un langage bien particulier, voire quelquefois très surprenant.

Voici donc quelques formules que nous employons régulièrement, parfois devant vous...

(d’après le bulletin des bibliothèques de France, mars 2007)

 

·         Une monographie : tout simplement un livre !

·         Un périodique : une revue, un magazine

·         Un ouvrage de références ou un usuel : un dictionnaire, une encyclopédie

·         Une fiction : un livre d’histoires

·         Un documentaire : un livre sérieux

·         Un document multimédia : un cédérom ou un DVD

·         La banque d’accueil : les renseignements

·         La banque de prêt : là où on fait la queue

·         L’OPAC : le catalogue informatique de la bibliothèque

·         La discothèque : l’espace musique

·         Cataloguer : décrire les livres, leurs contenus, sur informatique le plus souvent

·         Désherber : trier et retirer des livres des rayons

·         Cote : petite étiquette sur le côté du livre, Pour les documentaires, elle indique de quoi parle le livre selon la classification de monsieur Dewey et est censé vous faciliter la recherche...

·         Butiner : Le plus beau terme technique du métier de bibliothécaire. Il désigne les lecteurs qui vont, sans but précis, glaner des livres dans la bibliothèque.

·         L’estampille : tout simplement un tampon qui permet de signaler que ce livre appartient à notre bibliothèque

    Le fonds : non, non, vous ne rêvez pas, notre fonds à nous s’écrit avec un “s”. Pourquoi ? Pas la moindre idée. Peut être tout simplement parce qu’il contient tellement de richesses qu’il méritait bien ça... Un fonds de livres est l’ensemble des livres présents dans la bibliothèque.

 

Et si votre bibliothécaire dit :

 

« Si on me cherche, je suis dans les magasins »… pas de panique, elle ne va pas aller faire les boutiques, elle va seulement là où on range les livres qui ne sont pas sur les étagères !

 

« Nous faisons du récolement », ne croyez pas qu’elle recolle les pages déchirées ! Non, elle vérifie la présence (ou l’absence) de certains ouvrages pourtant signalés comme présents sur les étagères.

 

« Pendant la fermeture, je désherbe », pas la peine de lui apporter du Round-Up ! En fait, elle retire des étagères et du fichier informatique les livres qui ne servent plus !

 

Merci à tous les collègues bibliothécaires qui nous ont inspiré cet article !

Le savez-vous ?

1 ado sur 2 regarde la télévision et téléphone,

tout en restant connecté à Internet.

Source : Forester

Les pratiques culturelles des Français à l'ère numérique

Comment ont évoluées les pratiques des Français en matière de Culture entre 1997 et 2008 ?

Eléments de réponse d'après le rapport du Ministère de la Culture et de la Communication, paru en octobre 2009.

Tout d'abord on assiste à la montée en puissance de la culture d'écran. En effet, la dématérialisation des supports, la généralisation du haut débit et l'équipement croissant des ménages en matériel informatique ont fortement contribué au développement de l'usage d'Internet. Plus de la moitié des français de moins de 45 ans, dont un forte majorité de de moins de 25 ans, utilisent aujourd'hui Internet chaque jour pour le loisir ou un usage professionnel, en moyenne près de 10 heures par semaine.

Chez les jeunes cependant, on assiste à un net recul de la télévision et de la radio, consécutif de la hausse de la culture d'écran. Malgré tout, les Français montrent un intérêt croissant pour la musique, grâce aux innovations technologiques de ces dernières années. On note toutefois un profond renouvellement des préférences en matière de musique et de films, principalement en raison de la mobilité des personnes.

En matière de lecture d'imprimés (livres et presse), on note un constant recul. La quantité de livres (hors raisons scolaires ou professionelles) et de revues lus a diminuée, d'où l'émergence d'un nouveau type de public pour les bibliothèques, les "non-lecteurs". On peut dire globalement que les jeunes lisent moins que leurs parents, qui, eux, lisent plus que leurs parents, nés avant-guerre. Le décrochage entre milieux populaires et milieux aisés s'accentuent, de même que le clivage homme-femme.

La fréquentation des équipement culturels (cinémas, bibliothèques, lieux de spectacle vivant, musées...) reste globalement stable, même si l'âge moyen des publics augmente, principalement en raison de l'accroissement du poids des seniors dans la population française et d'une certaine désaffection des jeunes.

La culture actuelle est aujourd'hui plus expressive, avec l'émergence de nouvelles formes d'expression et de nouveaux modes de diffusion des contenus culturels, plus particulièrement dans les domaines de la photographie et de la vidéo.

Cependant il faut relativiser l'impact de la révolution numérique, car la plupart des mutations signalées étaient déjà engagées avant l'arrivée de l'Internet et du multimédia pour tous. De plus, chaque génération a des pratiques culturelles bien définies, en fonction du contexte politique, social, culturel...