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25 novembre 2017

Café littéraire "Livre Prix Inter"

C'est autour d'une boisson chaude qu'une dizaine de personnes s'étaient données

rendez-vous pour le Café littéraire d'automne, autour de la sélection du Prix Livre Inter.

10 livres ont été lus et commentés, avant que les lectrices n'établissent un classement

de leurs ouvrages préférés.

 

règne.jpgRègne animal (Prix Livre Inter 2017), de Jean-Baptiste Del Amo

Ce titre a beaucoup fait parler,  notamment autour de la condition animale,

des règles d'abattage, du mode d'élevage, du mode de consommation alimentaire. 

Cependant, le trait est volontairement grossi pour choquer le lecteur.

Il reste le titre le titre le plus original de la sélection,

et c'est sans doute ce qui explique qu'il ait été primé.

 

La succession, de Jean-Paul Dubois succession.jpg

 Un titre intéressant, qui se lit facilement,

sur l'évolution psychologique d'un personnage,

avec des passages par moment désespérés.

Le fait qu'on devine la fin assez rapidement peut démotiver.

 

Le Grand Paris, de Aurélien Bellanger

Un ouvrage très compliqué, avec de nombreuses ellipses. Le propos est dense, érudit, frôlant l'indigestion.

Il ressemble plutôt à un essai.

grand paris.jpg14 juillet.jpg

14 juillet, de Eric Vuillard (Prix Goncourt 2017 pour "L'ordre du jour")

C'est une autre façon de présenter un fait historique, de manière romancée.

Le vocabulaire est riche, haché, avec peu de ponctuation, et cela donne une impression d'oppression,

comme devait l'être la situation le 14 juillet 1789. On est entre le roman et l'essai historique. 

A lire d'un trait pour ne pas se perdre dans l'action.

 

Histoire du Lion personne, de Stéphane Audéguy

lion personne.jpgC'est un roman farfelu, divertissant, malgré la tristesse du récit. Cela parait invraisemblable,

même si l'histoire est tirée d'un fait réel. A prendre comme une fable, un conte,

une parabole de la Révolution Française.

 

L'homme des bois, de Pierric Bailly

Un roman facile à lire, avec une écriture simple et efficace. L'hommage d'un fils à son père.

 

Vie de ma voisine, de Geneviève Brisac 

L'écriture n'est pas de grande qualité. Le texte est confus et on ne sait pas qui parle par moment,vie de ma voisine.jpg

malgré des passages poignants.

 

3 saisons d'orage, de Cécile Coulon

3 saisons.jpgUne saga familiale racontée par un vieux prêtre, avec en filigrane

le rapport de l'homme avec la nature.

 

Au commencement du 7ème jour, de Luc Lang

Un roman peu lu, à découvrir, car il vaut le coup.

 

commencement.jpgauter.png

L'autre qu'on adorait, de Catherine Cusset

Une histoire d'amour qui se transforme en amitié, la chronique d'une chute.

Un rythme rapide, très visuel, à la façon d'un scénario de film.

 

Le palmarès : 

1 - L'autre qu'on adorait

2 - La Succession

3 - 14 juillet

 

A découvrir absolument : La tresse, de Laëtitia Colombani ! 

08:47 Publié dans Animations | Commentaires (0)

27 juin 2017

NOUVEAU !

Revivez les animations 2017 dans un nouvel album photo !

15:48 Publié dans Animations | Commentaires (0)

10 juin 2017

Café littéraire "Prix Littéraires 2016"

En cette belle soirée de printemps, une quinzaine de personnes s'étaient retrouvées au bar "Le Sulniac",

pour  échanger lors du café littéraire, autour de treize prix littéraires, récompensés en 2016.

Mis à part "Les petites reines", que personne n'avait lu, tous les titres ont donné lieu

à des discussions parfois enflammées.

 

Les ouvrages les plus appréciés :

 

1 - L'ombre de nos nuits / Gaëlle Josse (Prix Page des Libraires) ombre de nos nuits.jpg

Au détour d'une salle de musée, une femme est saisie par une toile de Georges de La Tour, Saint Sébastien soigné par Irène. Face à ce tableau, elle va revivre les égarements d'une histoire d'amour passée. Parallèlement, nous suivons Georges de La Tour dans son atelier, puis à Paris où, accompagné de son fils et de son apprenti, il s'apprête à présenter son Saint Sébastien au roi de France. Entre les doutes du peintre, les écarts du fils et les découvertes du jeune apprenti, c'est un monde fait de silences, d'ombres et de passions qui s'ouvre, donnant à l'histoire de la narratrice un écho contrasté, comme dans un clair-obscur.  Ce texte est tellement bien écrit qu'on peut le lire deux fois. Il est bâti comme un film, car on suit deux histoires parallèles, on passe d'une époque à l'autre. L'art tient une place importante dans le livre, avec l'histoire de Georges de la Tour, au travers d'un jeu d'ombre et de lumière.

2 - Ahlam / Marc Trévédic (Grand Prix des maisons de la presse)Ahlam.jpg

Lorsqu’en 2000 Paul, célèbre peintre français, débarque aux Kerkennah en Tunisie, l’archipel est un petit paradis pour qui cherche paix et beauté. L’artiste s’installe dans « la maison de la mer », noue une forte amitié avec la famille de Farhat le pêcheur, et particulièrement avec Issam et Ahlam, ses enfants incroyablement doués pour la musique et la peinture. Peut-être pourront-ils, à eux trois, réaliser le rêve de Paul : une œuvre unique et totale où s’enlaceraient tous les arts. Mais dix ans passent et le tumulte du monde arrive jusqu’à l’île. Ben Ali est chassé. L’islamisme gagne du terrain. L’affrontement entre la beauté de l’art et le fanatisme religieux peut commencer. Un superbe premier roman, qui parle d'art et de fanatisme, sans faire d'amalgame entre les intégristes et les salafistes.

Petit pays.jpg2 - Petit Pays / Gaël Faye (Prix Goncourt des Lycéens)

En 1992, Gabriel, dix ans, vit au Burundi avec son père français, entrepreneur, sa mère rwandaise et sa petite sœur, Ana, dans un confortable quartier d’expatriés. Gabriel passe le plus clair de son temps avec ses copains, une joyeuse bande occupée à faire les quatre cents coups. Un quotidien paisible, une enfance douce qui vont se disloquer en même temps que ce « petit pays » d’Afrique brutalement malmené par l’Histoire. Gabriel  voit avec inquiétude ses parents se séparer, puis la guerre civile se profiler, suivie du drame rwandais. Le quartier est bouleversé. Par vagues successives, la violence l’envahit, l’imprègne, et tout bascule. Gabriel se croyait un enfant, il va se découvrir métis, Tutsi, Français… Avec un rare sens du romanesque, Gaël Faye évoque les tourments et les interrogations d’un enfant pris dans une Histoire qui le fait grandir plus vite que prévu. Nourri d’un drame que l’auteur connaît bien, un premier roman d’une ampleur exceptionnelle, parcouru d’ombres et de lumière, de tragique et d’humour, de personnages qui tentent de survivre à la tragédie. Le livre a fait l'unanimité chez les 10 lectrices, qui suggèrent également de le conseiller aux ados. A lire en écoutant les musiques de Gaël Faye, et notamment "Petit Pays", extrait de l'album "Pili Pili sur un croissant au beurre".

3 - En attendant Bojangles / Olivier Bourdeaut 

(Grand Prix RTL-Lire – Prix des étudiants France Culture Télérama )Bojangles.jpg

Devant leur petit garçon, ils dansent sur "Mr. Bojangles" de Nina Simone. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir et la fantaisie. Celle qui mène le bal, c'est la mère, feu follet imprévisible. Elle les entraîne dans un tourbillon de poésie pour que la fête continue, coûte que coûte. L'amour fou n'a jamais si bien porté son nom. Privilégier la version livre-audio où la musique de Nina Simone est incluse dans la lecture, ce qui apporte un vrai plus. Un roman plein de poésie, d'humour, de charme et de tristesse.

 

Les commentaires sur les autres titres

Laëtitia / Ivan Jablonka (Prix Médicis)

Dans la nuit du 18 au 19 janvier 2011, Laëtitia Perrais a été enlevée à 50 mètres de chez elle, avant d'être poignardée et étranglée. Il a fallu des semaines pour retrouver son corps. Elle avait 18 ans.Ce fait divers s'est transformé en affaire d'État : Nicolas Sarkozy, alors président de la République, a reproché aux juges de ne pas avoir assuré le suivi du " présumé coupable ", précipitant 8 000 magistrats dans la rue. Ivan Jablonka a rencontré les proches de la jeune fille et les acteurs de l'enquête, avant d'assister au procès du meurtrier en 2015. Il a étudié le fait divers comme un objet d'histoire, et la vie de Laëtitia comme un fait social. Cette mise à distance par rapport aux faits permet d'appréhender le sujet avec moins de difficulté.

Chanson douce.jpg

Chanson douce / Leïla Slimani (Prix Goncourt)

Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d'un cabinet d'avocats, le couple se met à la recherche d'une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l'affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu'au drame. A travers la description précise du jeune couple et celle du personnage fascinant et mystérieux de la nounou, c'est notre époque qui se révèle, avec sa conception de l'amour et de l'éducation, des rapports de domination et d'argent, des préjugés de classe ou de culture. Le style sec et tranchant de Leïla Slimani, où percent des éclats de poésie ténébreuse, instaure dès les premières pages un suspense envoûtant. Ce roman sera prochain adapté au cinéma par Maïwenn.

Babylone.jpgBabylone / Yasmina Reza (Prix Renaudot)

Tout le monde riait. Les Manoscrivi riaient. C'est l'image d'eux qui est restée. Jean-Lino, en chemise parme, avec ses nouvelles lunettes jaunes semi-rondes, debout derrière le canapé, empourpré par le champagne ou par l'excitation d'être en société, toutes dents exposées. Lydie, assise en dessous, jupe déployée de part et d'autre, visage penché vers la gauche et riant aux éclats. Riant sans doute du dernier rire de sa vie. Un rire que je scrute à l'infini. Un rire sans malice, sans coquetterie, que j'entends encore résonner avec son fond bêta, un rire que rien ne menace, qui ne devine rien, ne sait rien. Nous ne sommes pas prévenus de l'irrémédiable. Ce roman complètement burlesque est à lire vite, un  peu comme un vaudeville.

 

Repose-toi sur moi / Serge Joncour (Prix Interallié)repose-toi.jpg

Aurore est une styliste reconnue et Ludovic un agriculteur reconverti dans le recouvrement de dettes. Ils n'ont rien en commun si ce n'est un curieux problème : des corbeaux ont élu domicile dans la cour de leur immeuble parisien. Elle en a une peur bleue, alors que son inflammable voisin saurait, lui, comment s'en débarrasser. Pour cette jeune femme, qui tout à la fois l'intimide et le rebute, il va les tuer. Ce premier pas les conduira sur un chemin périlleux qui, de la complicité à l'égarement amoureux, les éloignera peu à peu de leur raisonnable quotidien.Dans ce grand roman de l'amour et du désordre, Serge Joncour porte loin son regard : en faisant entrer en collision le monde contemporain et l'univers intime, il met en scène nos aspirations contraires, la ville et la campagne, la solidarité et l'égoïsme, dans un contexte de dérèglement général de la société où, finalement, aimer semble être la dernière façon de résister. D'après l'unique lectrice, c'est un roman assez plaisant mais pas exceptionnel.

 

 

dernier des notres.jpgLe dernier des nôtres / A. de Clermont-Tonnerre (Grand Prix de l’Académie Française)

«La première chose que je vis d’elle fut sa cheville, délicate, nerveuse, qu’enserrait la bride d’une sandale bleue… » Manhattan, 1969 : un homme rencontre une femme. Dresde, 1945 : sous un déluge de bombes, une mère agonise en accouchant d'un petit garçon. Avec puissance et émotion, Adélaïde de Clermont Tonnerre nous fait traverser ces continents et ces époques que tout oppose : des montagnes autrichiennes au désert de Los Alamos, des plaines glacées de Pologne aux fêtes new-yorkaises, de la tragédie d’un monde finissant à l’énergie d’un monde naissant... Deux frères ennemis, deux femmes liées par une amitié indéfectible, deux jeunes gens emportés par un amour impossible sont les héros de ce roman tendu comme une tragédie, haletant comme une saga. Vous ne dormirez plus avant de découvrir qui est vraiment « le dernier des nôtres". La construction hiératique du roman, son écriture difficile, la fin attendue, les nombreux clichés, les longueurs, n'ont pas  séduit les lectrices.

 

Les petites reines / Clémentine Beauvais (Prix Sorcières)petites reines.jpg

On les a élues «Boudins de l'année» sur Facebook. Mais Mireille Laplanche et ses «boudinettes». Hakima et Astrid, n'ont pas l'intention de se lamenter sur leur sort ! Elles ont des mollets, des vélos, et elles comptent bien rallier Bourg-en-Bresse à Paris... ... pour s'incruster à l'Elysée ! Place aux Petites Reines ! ! !  

crime était signé.jpgLe crime était signé / Lionel Olivier (Prix Quai des Orfèvres)

À peine seize ans, cette gamine retrouvée nue, étranglée près du cimetière... Et ces pervers qui s'exhibent entre les tombes... Et ce fumier qui croit séquestrer l'innocence qu'il a perdue... Morte d'avoir trop ou mal aimé ?  Des halls de banlieue, zones de non-droit, à la propriété somptueuse d'aristocrates au-dessus des lois, la Crim' est malmenée, impuissante à répondre au drame des parents ! Alors que l'ADN reste muet, un témoin "signe" une vérité singulièrement humaine...  Auteur de plusieurs romans policiers, Lionel Olivier excelle à révéler les coulisses d'une enquête, à mettre en scène avec émotion les doutes des policiers comme l'énergie recouvrée du "36". Pas un grand polar mais on passe quand même un bon moment.

L’été de l’exode / Gérard Prémel Grand Prix des écrivains bretons)été de l'exode.jpg

Eté 1940. Une mère, Louise, et Pilou, son fils de 8 ans, prennent le dernier train de l'exode à Paris pour se réfugier en Bretagne. Pilou nous raconte ce voyage initiatique, à la découverte de la réalité du monde des adultes dans une période bouleversée. Sa mère, divorcée, bretonne de la banlieue ouvrière de Paris, en subit les contraintes et assume ses désirs sans se soumettre aux convenances morales. Gérard Prémel écrit un récit libre et émouvant. Il réussit à nous faire partager rencontres et situations avec la fraîcheur du regard de l'enfant, et nous touche, comme un conteur, en nous menant jusque dans l'intimité de son histoire. Un ouvrage un peu spécial mais tellement "mignon", un voyage initiatique au travers d'un conflit de loyauté envers ses parents. On reste néanmoins un peu sur sa faim.

Kannjawou.jpgKannjawou / Lyonel Trouillot (Prix Lucioles des lecteurs)

Cinq jeunes gens à l'orée de l'âge adulte rêvent en vain d'avenir dans le misérable quartier de la rue de l'Enterrement, proche du grand cimetière où même les morts doivent lutter pour se trouver une place. Confrontés à la violence des rapports sociaux et aux dégâts causés par des décennies d'occupation militaro-humanitaire dans leur pays placé sous contrôle de la communauté internationale, ils n'ont pour viatique que le fantasme d'improbables révolutions, les enseignements du "petit professeur" et de sa vaste bibliothèque, ou les injonctions de man Jeanne, farouche gardienne des règles d'humanité élémentaires - règles que bafouent allègrement les nantis et les représentants interchangeables des ONG planétaires. Ces derniers, le soir venu, aiment à s'encanailler au "Kannjawou", un bar local aussi pittoresque qu'authentique aux yeux de visiteurs décomplexés et surentraînés à détourner résolument le regard de l'enfer ordinaire que vit un peuple simplement occupé à ne pas mourir. Dans la culture populaire d'Haïti, le mot kannjawou désigne, à l'origine, la fête, le partage. Mais à quelles réjouissances songer quand la souffrance, qui fait vieillir trop vite, accule à la résignation jusqu'à détruire la solidarité des communautés premières ? En convoquant avec éclat la dimension combative dont toute son oeuvre porte la trace ardente, Lyonel Trouillot met ici en scène la tragédie d'un pays qui, sous la férule d'enjeux qui ne sont pas les siens, pris en otage par les inégalités, les jeux de pouvoir et la précarité, dérive dans sa propre histoire, privé de tout projet collectif rédempteur. Tout le monde a eu du mal à rentrer dedans, mais il faut cependant insister, voir lire en discontinu pour ne pas se décourager. Ce roman dégage une souffrance énorme exprimée avec beaucoup de pudeur, avec beaucoup de choses exprimées en filigrane.

Les autres coups de coeur adultes

Désorientale, de Néjar Djavadi

L'amie prodigieuse (3 tomes), de Elena Ferrante

Veuf, de Jean-Louis Fournier

Les coups de coeur ados

Harry Potter, de J.K. Rowling

Avalon high, de Meg Cabot

Nous les menteurs, de E. Lockhart

Le passage du diable, de Anne Fine

On a tué la Reine, de Juliette Benzoni

 

 

08:28 Publié dans Animations | Commentaires (0)

15 mars 2017

Quand j'avais 6 ans, j'ai tué un dragon

Le 24 mars, à 20h30

projection du film documentaire

Quand j’avais 6 ans, j’ai tué un dragon

de Bruno ROMY (1h10)

Quand j'avais 6 ans.jpg

Mika apprend le 5 avril 2012 qu’elle est atteinte d’une leucémie. Elle a six ans.

L'enfant, la maman, le papa et le médecin,

nous content le long parcours vers la guérison.

Un carnet de bord coloré, singulier, plein d'humour et de poésie.

Un film intime, universel, bouleversant, grave et léger, drôle parfois.

 

La séance sera suivie d’une rencontre avec Gaëlle BEDIER-LERAYS,

critique au magazine Première,

et des représentants de l'association Leucémie Espoir 56.

Entrée gratuite. En partenariat avec le Centre Communal d'Action Sociale.

 

Réservations conseillées au 02.97.53.11.74 (médiathèque) ou 02.97.53.23.02 (CCAS)

08:16 Publié dans Animations, Cinéma | Commentaires (0)

07 mars 2017

Palmarès des 16èmes rencontres du cinéma européen

La subtilité de l’approche, les choix de mise en forme,
la simplicité, l’humour, le choix du sujet ont été valorisés lors des Rencontres du cinéma européen. 
Des réalisateurs venus de toute l’Europe pour présenter leurs productions en concours
se sont ainsi vus récompensés.

Premier documentaire

Prix Cinécran : Made in Roubaix, de Martin Renard et Julie Lacaze (10 mn 30)

Seul, face à ses machines, Dominique travaille sereinement.

Il est loin le temps où son atelier tournait à plein régime.

N'en reste-t-il aujourd'hui que les fantômes ?

 

Premier prix du Département : Circassiens, de Marion Verlé et Jeanne Nouchi  (53 mn)

Trouver l'amour, surmonter la distance avec sa famille, combattre la solitude...

Derrière les paillettes d'un cirque itinérant, techniciens et artistes

venus des quatre coins du monde tentent de donner un sens à leur exil.

 

Courts-métrages

Prix Cinécran :Et ta prostate ça va ? de Jeanne Paturle et Cécile Rousset.

Une discussion entre deux copines : l'une raconte à l'autre ce moment si étrange où, au bord de la piscine,

elle a pris des nouvelles de la prostate de son père, de l'état des ses fonctions érectiles,

puis, sans le voir venir, de ses fantasmes nocturnes.

 

Premier prix de la Ville de Vannes : Mare Nostrum, de Rana Kazkaz et Anas Khalaf

Sur un rivage de la Méditerranée, un pèresyrien prend une terrible décision mettant la vie de sa fille en danger.

 

Mention du jury : Beauty Bulding, de Benoit Bargeton

Lise est une jeune infographiste employée dans une agence de montage photo.

Alors qu'elle ne semble pas s'épanouir pleinement dans ce travail,

son chef de projet va lui confier une nouvelle tâche,

se retoucher elle-même sur la page des contacts du site de l'agence, qu'ils mettent à jour.

 

Prix jeune : A new home, de Ziga Virc

Qu'est-ce qui menace vraiment l'Europe : la crise à ses frontières ou la peur qui en découle ?

Une jeune femme se rend au travail et croise un camp de réfugiés. Elle n'a rien contre eux, ils n'ont rien contre elle.

Et pourtant, leur rencontre changera dramatiquement leurs vies.

 

Mentions spéciales jeunes : Faux départ, de Benjamin Cohen et No-go zone, de l’Atelier collectif de Zorobabel.

Une homme meurt et arrive au Paradis. Il va se rendre compte que là-haut, tout est comme on se l'imagine ;

à quelques détails près... et ça change pas mal de choses.

11:34 Publié dans Animations, Cinéma | Commentaires (0)