Café littéraire "Aux couleurs du monde" - vendredi 22 octobre 2010

Sept personnes s'étaient données rendez-vous au bar "Le Bol d'Or", à Berric, pour participer au troisième café littéraire, proposé par la Médiathèque de Berric, avec la participation de l'association Plaisir de Lire et de la Médiathèque de Sulniac

 

La sélection proposait un tour du monde littéraire de différentes visions de la société actuelle. Des romans parfois durs, parfois légers, mais qui ne nous laisse pas indifférents.

 

Et que le vaste monde poursuive sa course folle, de Colum MacCann : Un roman à voix multiples, où s'entrecroise les destins, reliés par un fil tenu, à l'image de celui du funambule, dont l'histoire tisse la trame du texte. On est finalement déçu quand l'histoire s'arrête. A rapprocher de Zoli, autre œuvre du même auteur, tout aussi poignant.

 

Le Dieu des petits riens, d'Arundathi Roy : Saga familiale et peinture de la société indienne, l'histoire d'une famille hors-normes, le tout mis en valeur par une écriture poétique. Petit clin d'œil, le groupe Tryo a enregistré une chanson en hommage à l'auteur sur son dernier album !

 

Le Cantique de l'apocalypse joyeuse, d'Arto Paasilinna : le roman de la "force tranquille", très gai malgré les déboires récurrents des personnages, sous-tendu par un vrai message écolo. On en ressort avec un sentiment de bien-être et de bonheur.

 

 

L'Ombre du vent, de Carlos Ruiz Zafon : roman d'apprentissage à la fin inattendue, impossible d'en dévoiler plus sans compromettre le plaisir de la lecture de ce roman…

 

  

  

L'enchanteresse de Florence, de Salman Rushdie : Un texte qui se lit comme un conte, dans un style très riche qui fourmille de détails, d'images. Il faut alors accepter de se laisser porter par l'écriture très sensuelle et baroque. Un voyage enchanteur au cœur de Florence, Venise, l'Inde, les 1001 nuits…

 

 

Docteur à tuer, de Josh Bazell : Ce roman peut déranger, car construit sur le principe des flashbacks. Toutefois il propose une excellente immersion dans le milieu urgentiste américain, sans aucun temps mort. Un "Docteur House" en plus sordide, avec malgré tout une ultime lueur d'espoir… Leonardo DiCaprio a récemment acheté les droits de ce livre.

 

La Proie, de Martina Cole : Un vrai roman noir, dans tous les sens du terme ! Rien n'est épargné aux personnages, mais malgré tout, une note d'espoir apparaît dans cette triste réalité. Le langage cru et le style parlé ont toutefois dérangé certains lecteurs.

 

 

Zulu , de Caryl Férey : L'auteur dévoile des personnages à la psychologie fouillée, avec chez chacun une fêlure profonde. La vie en Afrique du Sud est formidablement décrite, notamment la différence entre les riches blancs et la misère noire, l'Apartheid… Un texte déroutant, mais où les personnages ne nous laissent pas indifférents.

Au terme de deux heures de discussion, aucun titre en particulier n'a obtenu les faveurs de l'ensemble du lectorat, c'est pourquoi nous vous les conseillons tous ! Ils sont tous disponibles à la Médiathèque de Sulniac.

 La soirée s'est clôturée par une discussion cinématographique, sur les ouvrages de Stephen King (Le Fléau, Misery…), sur Des hommes et des dieux, de Xavier Beauvois, sur Les Petits Mouchoirs, de Guillaume Canet, de Benda Bilili (programmé prochainement au cinéma Iris de Questembert)…