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11 juin 2013

Café littéraire "Premiers romans" du 7 juin

C'est malgré l'air étouffant et la conccurence du match Tsonga-Ferrer qu'une dizaine de lectrices avaient décidé de se rejoindre au Bol d'Or à Berric pour débattre de la sélection proposée sur le thème des "Premiers romans".

assassin.jpgLe débat s'est engagé tout d'abord avec L'assassin à la Pomme verte, de Christophe Carlier. On lit ce roman avec une fausse idée, et on est surprit par la fin, d'où une forte envie de le relire, avec ce nouveau point de vue en tête. On peut rapprocher ce titre d'un autre de la sélection, L'invisible de Robert Pobi.

invisible.jpg

Ce deuxième titre est un roman policier vraiment noir, avec un athmosphère glauque, brumeuse. Malgré tout, on se fait prendre par l'histoire. 

Quant à Nos cheveux blanchiront avec nos yeux, de Thomas Vinau, les lectrices se sont accordées à dire que cela reste un bel exercice littéraire, où l'écriture est plus importante que le fonds. De même, la première partie du texte est plus intéressante que la seconde. Avec ce titre, on reste sur sa faim et on l'oublie très vite.

cheveux.jpg  héros.jpg

Vient ensuite le tour d'Un Héros, de Félicité Herzog. Ce roman est un peu bizarre, car à la limite de la biographie. L'auteur semble sortir son aigreur envers sa famille, où tout est dans le paraître, où le père s'efface au profit du frère qui devient le véritable héros. Toutefois ce livre a le mérite de dire la vérité sur Maurice Herzog, de faire la part entre l'homme et la légende, au travers du vécu de sa fille. Le texte est tout en retenu, prude, sans aucune méchanceté, dans la dignité et la sobriété, malgré un vocabulaire quelquefois un peu alambiqué.

Briséis, de Tiphaine Siovel, a moins enchanté les lectrices, qui l'ont jugé un peu trop banal et plat.

La femme de hasard, de Jonathan Coe, n'a pas obtenu lui non plus, les suffrages du public. L'histoire est tarabiscoté, l'écriture hasardeuse, plate, difficile à suivre. 

briséis.jpg femme de hasard.jpg viviane.jpg

Viviane Elisabeth Fauville, de Julia Deck, a plus attiré les lectrices, avec son histoire intrigante. L'héroïne est dans un délire total, une maladie mentale, où elle s'approprie un meurtre et se conduit comme si elle était réellement la meurtrière. Elle provoque jusqu'au bout du roman, malgré les indices contradictoires de la police. L'ecriture est facile, fluide, absolument pas lourde.  La deuxième lecture s'apprécie encore plus que la première. 

Enfin, Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, de Jonas Jonasson, permet de terminer la rencontre sur une note de fraîcheur. En effet, ce roman drôlissime, est vraiment jubilatoire et sans malice. Il présente un bilan politique et historique du XXème siècle de manière positive, et la référence aux Monty Python est vraiment évidente.

 

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Avant de se quitter, les lectrices établissent leur palmarès : 1er - Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire ; 2ème ex-aequo - Un héros et Viviane Elisabeth Fauville. 

La séance se termine sur une constatation : ces premiers romans sont soit des brouillons, soit des chefs-d'oeivre d'auteurs qui n'en écriront jamais d'autres. On rajoute quand même un vrai coup de coeur à cette liste de premiers romans : Le Mec de la tombe d'à côté, de Katarina Mazetti.

Le prochain Café littéraire aura lieu en février 2014, autour du thème "Romans adaptés au cinéma". Les DVDs des ouvrages présentés seront acquis par la Médiathèque.


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